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NOTER: En faisant la publicité de ces pensées, le rédacteur de ce site
n'endosse en aucune façon la signification de leur contenu. Si elles
sont présentées ici, c'est qu'elles nous semblent offrir une matière
importante à réflexion, par la pertinence de leur thématique ainsi que
par la clarté de leur énonciation et des implications qui peuvent en
découler. Par ailleurs, nous encourageons ceux qui y seront exposés à
l'esprit de critique et de discernement le plus développé, afin d'en
retirer non seulement la «substantifique moëlle», selon l'expression de
Rabelais, mais encore la vérité la plus haute qu'elles pourraient celer,
en relevant le défi de retrouver la vérité suprême, là où elle veut
bien se révéler, y compris dans son expérience de vie immédiate, à
l'esprit qui la recherche avec engagement, conviction et passion.
«Faut-il
ne permettre à personne d'écrire, ou faut-il l'accorder à quelques
hommes ? S'il faut ne le permettre à personne, à quoi serviront les
lettres ? S'il faut l'accorder à quelques hommes, ce sera ou aux hommes
de bien, ou aux méchants. Or il serait ridicule de repousser les écrits
des hommes de bien, et d'accepter les écrits des autres.» — CLÉMENT
D'ALEXANDRIE. «Livre premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de
l'Église (Vol. V). Sapia. Paris, 1839. p. 1.
«Il est beau, je
crois, de laisser après nous des enfants vertueux. Or, les enfants sont
les fruits du corps, et les écrits les fruits de l'âme.» — CLÉMENT
D'ALEXANDRIE. «Livre premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de
l'Église (Vol. V). Sapia. Paris, 1839. p. 2.
«La sagesse aime les
hommes et se communique volontiers.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 2.
«L'union de l'âme avec l'âme et celle
de l'esprit avec l'esprit, font croître et vivifient, par la semence de
la parole, ce qui est en nous comme dans une terre féconde.» — CLÉMENT
D'ALEXANDRIE. «Livre premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de
l'Église (Vol. V). Sapia. Paris, 1839. p. 2.
«Si l’on veut être
réellement juste, et non pas seulement le paraître, il faut avoir une
conscience irréprochable.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre premier.
Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V). Sapia.
Paris, 1839. p. 5.
«Car à quoi sert la sagesse qui ne rend pas sage celui qui peut l'entendre ?» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 9.
«En
enseignant, nous apprenons davantage, et en parlant, nous entendons
souvent en même temps que ceux qui nous écoutent; car il n'y a qu'un
maître, et pour celui qui enseigne, et pour celui qui écoute: il est la
source de l'esprit et de la parole.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 9.
«Il
est des mystères comme de Dieu, ils ne doivent se confier qu'à la
parole et non à l'écriture.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 9.
«Pourquoi
tous les hommes ne connaissent-ils pas la vérité ? Pourquoi
n'aiment-ils pas la justice, si la justice est le propre de tous ?» —
CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 9.
«Les
mystères sont transmis d'une manière mystique, de sorte que la vérité
se trouve sur les lèvres de celui qui enseigne, et plus encore dans son
intelligence que dans sa bouche.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 9.
«...
car, il est dit, parle à un sage et il deviendra plus sage; et celui
qui possède recevra plus encore.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 10.
«Car
ce qui est écrit est écrit, et demeure quand même on ne le publierait
pas; et ce que vous avez une fois écrit et qui ne change pas vous
reproduit toujours les mêmes choses quand vous les consultez; car ces
choses manquent nécessairement du secours ou de celui qui les a écrites,
ou de celui qui a marché sur ses traces.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 10.
«C'est
à de nombreux auditeurs que nous devons communiquer la doctrine de la
tradition. C'est pour cela, certes, qu'il nous faut employer l'opinion
et le langage qu'ils ont coutume d'entendre. Par ce moyen nos auditeurs
seront amenés plus sûrement à la vérité.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 11.
«Je
ne pense pas qu'il soit aucun livre assez heureux pour se produire sans
éprouver de résistance ou de contradiction; mais il faut regarder comme
conforme à la raison le livre qui n'éprouve aucune contradiction
raisonnable. L'action et la doctrine qu'il faut admettre ne sont pas
celles qui ne sont pas attaquées, mais celles qui le sont sans raison.» —
CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 12.
«Car
l'homme qui possède la vertu n'a plus besoin de la route qui mène à la
vertu; et l'homme qui se porte bien n'a pas besoin de rétablir ses
forces.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 12.
«Je
n'ignore pas ce que répètent partout certains esprits ignorants et
craintifs; ils disent qu'il ne faut se livrer qu'à l'étude des choses
les plus nécessaires, et qui sont le principe de la foi; mais qu'il faut
négliger les choses étrangères et superflues qui nous fatiguent en vain
et qui nous arrêtent à des soins entièrement inutiles pour le salut. Il
en est d'autres qui veulent même que la philosophie soit entrées dans
la vie pour le malheur et pour la perte des hommes, et qu'elle soit
l'invention de quelque malin esprit. Mais comme le vice est mauvais de
sa nature et ne peut jamais rien produire de bon, je montrerai, bien
qu'indirectement, dans tous mes livres des Stromates, qu'il n'en est pas
ainsi de la philosophie, qu'elle est aussi en quelque sorte l'œuvre de
la providence divine.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 12-13.
«D'abord
la philosophie, fût-elle inutile, s'il est nécessaire de prouver son
inutilité, elle est par le même motif utile.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 13.
«Bien
plus, du contact de deux dogmes contraires que l'on compare entre eux
jaillit la vérité; et de là une connaissance plus certaine. Car la
philosophie ne s'est pas produite d'elle-même et pour elle-même; elle
n'existe que pour les fruits que l'on retire de la science, parce que la
science des choses découvertes par l'esprit de l'homme affermit en nous
la confiance que nous sommes dans la vérité.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 14.
«...
il est fort dangereux de révéler les mystères de la véritable
philosophie à ceux qui, hardiment et à tout propos, veulent parler
contre tout, et sans raison, et qui prodiguent les noms les plus
grossiers, se trompant eux-mêmes, et éblouissant les yeux de ceux qui
les entourent.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 14.
«La
foule des gens de cette sorte [les Sophistes] est nombreuse. Les uns,
esclaves des plaisirs, et d'avance refusant de croire, se rient de la
vérité digne de tant de respect, et se font un jeu de ce qu'ils nomment
son origine barbare. Les autres, enflés d'eux-mêmes, s'efforcent de
découvrir dans nos paroles des sujet de calomnie contre elle; ils
élèvent des disputes sur tout; ils cherchent des subtilités, ils usent à
l'envi des plus petits moyens, querelleurs et pointilleux sur des
riens, comme dit l'Abdéritain.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 15.
«Enflés
de leur art, les malheureux sophistes, débitant à toute heure leurs
propres mensonges, et travaillant pendant leur vie entière à choisir des
mots, à donner à leur style une tournure particulière, à arranger leurs
phrases, se montrent plus bavares que des cigales; ils caressent, ils
flattent d'une manière peu convenable à des hommes, les oreilles de ceux
qui les écoutent. Ce sont des fleuves et non de simples ruisseaux de
paroles stériles, ils ressemblent à de vieilles chaussures. Tout est
faible en eux et sans consistance, ils n'ont du bon que la langue.
L'Athérien Solon les a très-bien caractérisés lorsqu'il les attaque en
ces termes: § La langue est tout pour vous, vous ne songez qu'aux
paroles qui séduisent; les actes ne vous importent nullement. Chacun de
vous suit les traces du renard, et vous avez tous l'esprit vide et
frivole.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE.
«Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 15.
«Autre
chose est d'entendre discourir quelqu'un sur la vérité, autre chose est
d'entendre la vérité s'expliquer elle-même. Autre chose est d'avoir une
conjecture sur la vérité, autre chose est de la posséder; autre chose
est l'image, autre chose est la réalité.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre
premier. Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V).
Sapia. Paris, 1839. p. 27.
«La vérité est une, le mensonge a
mille face différentes.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre premier.
Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V). Sapia.
Paris, 1839. p. 40.
«Le véritable gnostique est l'homme en
possession de toute la sagesse.» — CLÉMENT D'ALEXANDRIE. «Livre premier.
Stromates». In A.E. Genonde. Les Pères de l'Église (Vol. V). Sapia.
Paris, 1839. p. 41.
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